
William Sherlock Scott Holmes


⇒ Frère cadet de Mycroft, aîné de Eurus.
⇒ Âgé de trente-six ans.
⇒ Détective consultant.
Sherlock est un homme de grande taille, élancé et élégant, capable de tenir des raisonnements et d’aboutir à des conclusions à partir d’une incroyable quantité d’informations et d’observations de détails qui semblent insignifiants aux yeux des autres. Se considérant comme un «sociopathe de haut niveau», il affirme avoir inventé pour lui la fonction de détective consultant, et qu’il possède un esprit analytique unique qu’il utilise pour résoudre des enquêtes de Scotland Yard, les plus étranges et déroutantes possibles afin de se détacher et de se défaire de l’ennui quotidien. Arrogant et provocateur, on dit de lui qu’il est muni d’une intelligence supérieure, proportionnelle à son inaptitude aux relations humaines.
Ce caractère lui vaut d’être traité par beaucoup, notamment les membres des forces de polices, de «taré» ou de «psychopathe». Lorsque John Watson, son colocataire, partenaire et meilleur ami commente ses déductions «brillantes», Sherlock semble toujours agréablement surpris, car la plupart des gens lui disent d’«aller se faire foutre».
Holmes montre aussi de grandes aptitudes athlétiques ainsi que pour le combat rapproché. Il sait se servir de divers types d’armes et connaît Londres comme sa poche, avec une telle précision qu’il est même capable de se mémoriser des travaux ou des sens uniques de la route.
Ses rapports avec John sont singuliers, quoique parfois à double sens. En public, il le traite avec peu de considération, voir avec rudesse la plupart du temps. Il lui arrivait même parfois, au début de leur colocation et de leur collaboration, de le laisser en plan lorsqu’il est sur une piste ou de faire traverser Londres, tout simplement pour pouvoir utiliser son téléphone portable. Mais, avec le temps et des dizaines de disputes intraconjugales, comme Mrs Hudson aime les appeler, le caractère de Sherlock semble s’être adoucit : il s’inquiète pour lui lorsqu’il ne rentre pas à Baker Street à ses heures habituelles, et il semble vouloir remuer ciel et terre afin de le retrouver lorsque John est porté disparu.
Même si les gens persistent à les considérer comme un couple, les deux hommes les stoppent aussitôt, et reprennent très vite leurs activités. Beaucoup de gens le considère comme asexuel, et, bien qu’il ne confirme pas la rumeur et il utilise de son charme contre multiples femmes, bien qu’il n’ait aucune attirance pour elles. La seule femme qui aurait bien pu changer la donne, selon John et ses proches serait Irène Adler. Il éprouve un intérêt particulier au Napoléon du crime, Jim Moriarty, qu'il considère comme son égal malgré qu'il soit son ennemi.
Violoniste doué, il emploie quelques fois son instrument à des moments incongrus. Il apprécie de s’en servir lorsqu’il ressent des difficultés de concentration, surement pour passer outre son stress ou ses angoisses.
Il possède des connaissances en langue étrangères : l’allemand, puisqu’il est capable de spontanément traduite le mot « Rache » en « vengeance » dans son esprit, au court de l’enquête Une Etude en Rose, selon le titre du blog de John. Il parle également le serbe, une langue qu’il pensait être le seul de la famille à savoir parler, mais visiblement son frère aîné sait aussi la parler.
Venant d’un milieu aisé, Sherlock a grandi avec ses parents, Mycroft et sa petite sœur Eurus, dont il avait oublié l’existence après un traumatisme. En effet, elle est, selon l’aîné des Holmes, beaucoup plus intelligente que les deux garçons. Il y aurait sept ans entre Mycroft et Sherlock ainsi qu’une seule année entre lui et Eurus.
Lorsqu’il devait avoir sept ou huit ans, elle aurait voulu montrer des signes de folie, et, prise de crise de jalousie parce que son frère avait un ami, Eurus aurait poussé ledit garçon dans un puis, dans le jardin familial, où il se serait noyé. Traumatisé par cet événement et par l’enfermement de sa sœur dans un hôpital psychiatrique, Sherlock aurait refoulé ce tragique accident en remplaçant Victor, son ami, par le souvenir d’un chien nommé Barberousse, et oubliant ainsi chaque souvenir de sa petite sœur.