John Winston Lennon
John peut être joué AVANT, PENDANT et APRES l'ère des BEATLES, jusqu'à sa mort, en 80.
John n'aimait pas l'école. Il n'aimait pas ses professeurs, ni ses classes, et encore moins ses camarades. Il détestait l'arithmétique, maudissait la littérature britannique et haïssait les leçons philosophiques. Et pourtant, voilà qu'il était assit à son pupitre, lunettes rondes sur le nez — obligé de les porter à cause de sa vue précaire, et surtout forcé par sa tante — le nez plongé dans la célèbre pièce de Shakespeare, Hamlet. Mais il n'avait que faire d'Ophélie , ou même du personnage éponyme ... John n'avait qu'une hâte, c'était de sortir de classe et de filer tout droit chez sa mère, là où il savait qu'il pourrait vivre comme bon lui semblait.
Il se voyait déjà assit à même la table, avec le banjo de Julia Lennon sur les genoux, grattant les cordes au rythme qu'elle lui avait apprit, tandis qu'elle leur préparerait une bière qu'ils boiraient tout les deux en discutant de leur journée.
Il savait très bien que sa tante désapprouverait de ce genre de comportement, c'est pourquoi elle avait eu la garde du petit, lorsque sa sœur avait été contrainte de lui laisser son fils, à elle et son mari, afin qu'ils l'élèvent et qu'elle revienne vers le droit chemin.
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« C'est injuste...! Pourquoi est-ce que je dois écouter des professeurs parler de choses inutiles à longueur de journée, alors que je pourrais être avec toi et apprendre bien plus sur l'art et la musique ... ! » râlerait l'adolescent qui, bien qu'il ne voyait pas bien sans la correction de ses lunettes, les auraient délaissées dans la poche de son manteau.
« Parce que c'est ainsi, John. On ne peut pas faire ce que l'on veut, dans la vie.
- Parles pour toi, tu as bien réussi à remonter la pente...! et puis tu es mariée, maintenant. Tout va bien pour toi. T'as un boulot, t'as un mari, et t'as une gamine.
- Oui, peut-être ... mais avant d'avoir tout ça, ton père est parti et je t'ai perdu à cause de mes erreurs. Je n'ai aussi jamais fais d'études, je te signale, et pourtant j'aurai donné n'importe quoi pour pouvoir le faire... ! Considère-toi chanceux,
John Lennon !»
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Le silence serait alors retombé dans la pièce, avant que la jeune femme ne viendrait ébouriffer les cheveux bruns de son fils, et que ses lèvres rouges ne viendraient déposer un baiser contre son front.
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« Allez, Elvis. Chante-moi quelque chose. »
Formés initialement à la fin des années 50, John Lennon et ses trois amis George Harrison, Paul McCartney et Pete Best partent à Hambourg, Allemagne afin de se créer un nom dans le monde de la musique. C'est ici qu'ils feront leur premiers concerts dans les petites salles allemandes, où ils se produiront sous le nom des Quarrymen pendant trois années avant que leur batteur, Pete, ne décide de rentrer au pays pour avoir un vrai travail. C'est alors que les trois autres rencontrent le batteur Ringo Starr avec qui ils s'allient l'espace d'une soirée au court de laquelle ils découvrent avec surprise que ce garçon à un potentiel énorme et qu'il serait un bon atout à leur petite troupe.
Ni une ni deux, John, petit chef de la bande, prends les rennes et pose la question tant attendue de ses deux acolytes, proposant à Starr de les rejoindre de façon permanente, ce qui, étonnement, est accepté.
S'en suit alors une série de concert où le groupe fraîchement rebaptisé The Beatles se fait repérer par Brian Epstein, qui deviendra le producteur officiel du groupe, leur promettant la renommée et une carrière grandiose.
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Et c'est qu'il se passa. Une fois les quatre garçons, tous originaires de Liverpool, rentrés à la maison, le succès est immense et ne cesse de s'accroître au fil des mois. Leur album est un succès garanti qui ne fait qu'augmenter leur popularité et les propulse au rang de superstars.
John, Paul, George et Ringo.
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Quatre garçons dans le vent, vivant de musique, concerts et d'amusement. Quatre personnalités bien différentes mais complémentaires. Quatre esprits effarouchés qui ont révolutionné la musique à tout jamais.