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AUGUSTIN BLANCHARD — TINTIN

<< THERE IS SOMETHING YOU SHOULD KNOW ABOUT FAILURE, TINTIN ... YOU CAN NEVER LET IT DEFEAT YOU. 
- TRUST ME, CAPTAIN, IT NEVER DID. >>

C'est le 29 février 1904 qu'un garçon entre dans la famille des Blanchard. On le nomme Augustin, en l'honneur de son grand-père décédé quelques heures avant sa naissance. Il grandit heureux entouré de ses parents. Monsieur Blanchard, grand journaliste bruxellois n'est que rarement à la maison et ne voit pas son fils grandir ; sa femme, elle, couturière, travaille à la maison tout en élevant le bambin qui développe un engouement pour l'aventure dès son jeune âge : il explore les jardins de leur maison, court les rues à la recherche de trésors et de secrets à collectionner ——  mais surtout, Augustin cherche la bagarre auprès des autres garçons. Véritable casse-cou dans l'âme, il ne passe pas un seul instant sans qu'il ne s'écorche les genoux et se couvre le corps de bleus. Dans le quartier, il est facilement reconnaissable grâce à sa chevelure rousse indisciplinée : la même que celle de son père. Il est également connu sous le surnom de Tintin, que l'on entend être scandé à longueur de journée dans la rue, tant il n'apparaît jamais aux heures où il lui est demandé de rentrer.

                Dix ans plus tard, la guerre éclate en Europe et très vite, Augustin ainsi que sa mère sont forcés à fuir à la campagne, chez les parents de cette dernière tandis que monsieur Blanchard est appelé au front en tant que correspondant de guerre. Mais c'est en 1916 que la nouvelle arrive chez les Blanchard : le père de famille est décédé lors d'un bombardement. Dévastée par la perte de son mari, Madame se concentre sur son travail de couturière, et fait en sorte que son fils soit sain et sauf.  Ce n'est qu'à la fin de la guerre qu'ils retournent à Bruxelles, dans leur petit appartement, rue du Labrador, où le garçon vivra bien après le décès de sa mère, en 1922. 

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N'ayant pas d'autres moyens que de trouver un travail pour survivre seul, c'est la même année qu'Augustin est embauché comme livreur de journaux auprès de la maison de presse dans laquelle son père travaillait, Le Petit Vingtième. Il travaillera en tant que livreur de journaux jusqu'à ce que, le jour de son vingtième anniversaire, il présente un article écrit par ses soins sur un meurtre s'étant passé dans le quartier royal de la ville  —— son employeur, appréciant son style d'écriture qui semble être similaire à celui de son père, décide de lui laisser une chance et lui offre donc une promotion en tant que reporter. Dès lors, il signe ses articles de son pseudonyme Tintin, afin d'éviter toute confusion quant à son patronyme semblable à celui de son grand-père, bien connu dans le monde de la science. Ainsi, c'est à vingt ans qu'il arpente les rues de Bruxelles, à la recherche de scoops et d'histoires palpitantes à retranscrire sur papier.

          Malgré son jeune âge, Tintin se montre intrépide, persévérant et brillant. On acclame son talent d'écriture, on complimente la neutralité de ses articles, quelques soit les sujets : politique, histoire, faits divers, architecture... Malgré son manque d'expérience dans le domaine du journalisme, son travail l'a déjà emmené au coeur de la Russie, lors de la création de L'Union des Républiques Soviétiques Socialistes, mais également en France et en Angleterre, pour quelques articles qui construisent jour après jour sa réputation du jeune reporter bruxellois le plus connu de la ville.

Lors d'un voyage à Paris pour l'inauguration des premiers jeux olympiques féminins de 1926, pour lesquels il est chargé d'écrire un article, il loge dans un hôtel pendant deux semaines. C'est durant ces deux semaines qu'il découvre la capitale française, visitant  un quartier différent chaque jour. Mais son amour pour Paris changea lorsque, alors qu'il passait ses dernières heures dans la ville avant de reprendre un train en direction de la capitale belge, Tintin se retrouva dans un vide-greniers. N'ayant rien de mieux à faire, il flâna dans les rues, espérant peut-être trouver la perle rare à ramener dans son appartement. Mais jamais n'aurait-il espéré trouver un chiot.

           Un couple parisien donnait la portée de leur chienne Fox-Terrier, et l'occasion était trop belle pour la laisser passer : il savait pourtant que ce n'était pas très responsable ; après tout il n'était jamais à la maison, pouvait-il vraiment se permettre de prendre un chiot et de l'élever ? Il était conscient que Madame Finch, sa logeuse, pourrait certainement s'en occuper s'il venait à quitter le pays, mais était-ce vraiment raisonnable ?

Tintin s'était alors accroupi devant le carton où les petits lascars piaillaient et se chamaillaient, et immédiatement, son attention fut attirée par le seul chiot qui semblait être le plus téméraire et le plus agité de tous. Là où il était certain que quiconque préférait un chien calme et pataud, il savait que personne ne voudrait du fox-terrier blanc comme la neige, parce qu'il était bagarreur et semblait être une vraie pile électrique : tout comme il l'était.

Ni une, ni deux, voilà que le soir même Tintin repartait vers Bruxelles avec une valise et une caisse de transport, où le chiot baptisé Milou se reposait.

<< USE THE SLEEVES OF MY SWEATER, LET'S HAVE AN ADVENTURE.  IT'S TOO COLD, SO LET ME HOLD BOTH YOUR HANDS IN THE HOLES OF MY SWEATER. >>

Houppette redressée dans le vent, tâches de rousseurs accentuées par la carnation rougeâtre de ses joues suite à l'effort physique qu'il venait d'avoir, voilà qu'il s'arrêtait de courir afin de reprendre son souffle. Le fox-terrier ralentissant au tournant de la rue, se glissa entre les jambes de son maître, aboyant avec ferveur tandis que l'homme qu'ils poursuivaient s'enfuyait.

<<  Laisse tomber, Milou ... il est bien trop rapide. >> souffla le jeune homme dont la poitrine se soulevait avec difficulté. << Allons, rentrons, il est tard. >>  

Tintin fit demi-tour, frustré d'avoir laissé échapper le malfaiteur. Mais il savait quelle était la prochaine étape  :  il devait retourner à Rome, où il avait laissé le Capitaine Haddock et le Professeur Tournesol  s'occuper des premières étapes de leur aventure. S'ils voulaient attraper les brigands, il lui fallait penser à une stratégie, et sans l'aide précieuse du Capitaine, il était impossible d'établir un plan d'attaque.

 

<< Allons, Milou, viens ici ! >>  

NOM COMPLET: Augustin Martin Blanchard. 

ALIAS:  Tintin, Freluquet de rouquin, Mon p'tit, Gamin. 

SEXE:  Homme. 

ÂGE: 26.

NAISSANCE:     29 février 1904, Bruxelles,  Belgique.

ADRESSE(S):  26 rue du Labrador, Bruxelles.

OCCUPATION:  Reporter.

 

PERSONNALITÉ:        curieux; persistant ; aventurier ; ouvert d'esprit ; non-orthodoxe ;  égalitaire ; workaholic ; 

                                           loyal ; passionnel ; audacieux ; méthodique  ; respectueux ; amoureux des chiens ;  amical

                                           sérieux ;  manipulateur ; bienfaiteur ; protecteur ; calme.

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I DO BELIEVE IT'S TIME FOR ANOTHER ADVENTURE, SNOWY.

Assit au siège de son bureau, Milou rongeant un os à ses pieds, le son des touches de sa machine à écrire résonnant dans la pièce, accompagné par la musique que le poste de radio diffusait, le jeune reporter rédigeait son article sur le vol d'une statuette au musée de la ville. Etrangement, cette statuette semblait être la pièce la plus importante de la collection des terres précolombiennes et était donc d'une valeur inestimable. Fort heureusement, son patron l'avait mit sur l'affaire dès que le vol avait été reporté aux autorités, et voilà qu'il retranscrivait ses notes au propre, prêt à être rendu le lendemain, lors de la réunion de rédaction durant laquelle on décidait quel article ferait la une.

             Très vite, la sonnerie du téléphone remplaça la musique, et sa mains s'étira pour venir décrocher le combiné qu'il colla contre son oreille.

<<  Ah, tiens, bonsoir, Dupont !  Comment ? Et le Capitaine n'est pas à Moulinsart ? Etrange. Je ferai en sorte d'y jeter un coup d'œil. Je vous tiens au courant si j'ai plus d'informations. Bonne soirée, transmettez mes amitiés à votre frère, surtout ! >> 

Tiens, voilà qui est bine étrange, pensa le jeune homme en raccrochant le téléphone et se redressant dans son fauteuil.

<<  Allons, il est très certainement parti en mer, pas besoin de s'inquiéter pour lui, il sait se débrouiller tout seul.  >>

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